La Comtesse de Castiglione, la plus belle femme du XIXe siècle, par Jean-François BRADU

À Paris, la beauté de la Castiglione fait fureur et lui donne accès à la vie mondaine, frivole et somptueuse de la Cour impériale. Napoléon III succombe aux charmes de la divine Comtesse.

À Paris, la beauté de la Castiglione fait fureur et lui donne accès à la vie mondaine, frivole et somptueuse de la Cour impériale. Napoléon III succombe aux charmes de la divine Comtesse.

Virginia Oldoini est née à Florence le 22 mars 1837. Elle grandit à La Spezia dans le luxe et reçoit l'éducation typique de la petite noblesse piémontaise.
Dès ses 12 ans, elle possède sa propre loge à l'opéra et sa mère la présente fièrement dans toutes les soirées mondaines. Brune, au teint de porcelaine, elle rentre parfaitement dans les critères de beauté de son temps et sera toujours consciente de sa beauté incomparable.
Le 9 janvier 1854, elle épouse, à l'âge de 16 ans, le richissime comte Francesco Verasis de Castiglione. Elle a accepté de l'épouser uniquement pour sa fortune et son titre. Elle devient ainsi « comtesse ». Le couple s'installe à Turin, la capitale du Piémont-Sardaigne.
Le 25 janvier 1854, « La Perla d'Italia » est présentée à la Cour où elle remporte un succès considérable. Cavour et le roi Victor-Emmanuel II exposent à la jeune comtesse de 18 ans leur projet : unifier l'Italie. Pour cela, il leur faut un allier puissant, tel l'Empereur Napoléon III. Ils lui demandent donc de séduire l'Empereur et de plaider auprès de lui la cause de l'Italie.
À Paris, la beauté de Virginia fait fureur et lui donne accès à la vie mondaine, frivole et somptueuse de la Cour impériale. Dîners, bals masqués et costumés s'enchaînent jusqu'à ce que Napoléon III succombe aux charmes de la divine Comtesse.
La suite est un véritable roman où la personnalité, très complexe, de Virginia interroge : ses nombreux amants l'encensent, la communauté féminine la déteste. On verra aussi comment Virginia a utilisé la naissance de la photographie pour atteindre ses buts et développer, de manière narcissique, son image toujours insaisissable. À ce titre, elle invente la photographie de mode.

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