Deux ingénieurs des mines sardes en Savoie, conférence par Jean FERAUD, géologue niçois retraité

La conférence retrace l’épisode de l’Ecole des Mines, lorsque Napoléon 1er, agacé de l’oisiveté d'ingénieurs dans les salons parisiens, décide de les envoyer se former dans un village perdu en Savoie

La conférence retrace l’épisode de l’Ecole des Mines, lorsque Napoléon 1er, agacé de l’oisiveté d'ingénieurs dans les salons parisiens, décide de les envoyer se former dans un village perdu en Savoie

La fin du XVIIIe siècle est pour le duché de Savoie une ère de grand progrès dans la découverte et dans l’exploitation de ses mines (charbon, fer, argent et plomb). A cette période, l’Etat décide de décréter que les ressources minières du sous-sol n’appartiennent pas au propriétaire du sol.
En outre, les innovations en métallurgie et les ressources en bois et en charbon considérables des Alpes y permettent la fabrication de l’acier et du plomb indispensables à la fabrication des munitions de guerre.
Enfin, pour le développement de ces nouvelles mines puis de leur administration, on décide (tant en France qu’en Savoie-Piémont-Sardaigne) de former un corps de techniciens spécialistes, les ingénieurs des Mines.
Les deux ingénieurs « héros » choisis pour illustrer la conférence sont de purs natifs de la Savoie et du Comté de Nice : Charles Marie Joseph DESPINE (1792-1859) de Chavanod puis Annecy et Turin, et Ricardo Vittorio Giuge (1817-1886) de Valdeblore puis Nice, qui va franciser son nom en Victor JUGE.
Tous deux, chacun dans son aire géographique natale, vont s’employer avec succès à développer la prospection et l’extraction minière. Chacun d’eux deviendra assez rapidement un « notable » avec un grand rôle dans la politique et dans les relations, cruciales à cette époque, entre l’Empire français et le Royaume sarde.
La conférence, illustrée de nombreuses photos en couleurs, retrace au passage l’épisode de l’Ecole des Mines du Mont Blanc, lorsque Napoléon 1er, agacé de l’oisiveté des élèves-ingénieurs dans les salons parisiens, décide de les envoyer se former six mois par an « à la dure » dans un village perdu au pied du Mont Blanc, dans la mine d’argent et de plomb de Peisey Nancroix ; « bizutage » qu’après Waterloo le roi de Sardaigne maintiendra pour ses propres ingénieurs.
Vous pouvez obtenir plus de précisions sur le site web de l’ACORFI http://www.acorfi.asso.fr/

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